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traversée de l’océan Atlantique en bateau stop


Après 2 mois, 4 escales, 7800 kms parcourus et 24 jours sans voir la terre, on peut enfin le dire fièrement : On a traversé l'océan Atlantique en voilier !


A notre arrivée en Martinique, le skipper de notre bateau (un catamaran lagoon 450) nous dépose au Marin, le plus grand port de plaisance des Caraïbes. On dit au revoir à nos équipiers mais au confort dans lequel nous étions depuis plus de 2 mois ! Adieu lit douillet, douche et eau chaude et c'est reparti pour une vie de nomade !


On remet nos sacs sur le dos en se disant "la liberté n'a pas de prix mais elle a un poid !"....12 kg !


Justement, on rêvait de cette experience en pensant que le bateau serait synonyme de liberté mais on s'est vite rendu compte que "prison dorée" etait le terme plus approprié.


Dorée parce que c'est une experience en or, hors du temps, comme si nous avions vécu un rêve éveillé. On regrettera sûrement le sentiment d'isolement que l'on ressent lorsqu'on est à 3000 miles des côtes et que l'on est completement coupés de toute civilisation ! Autant vous dire que les problemes de societe ne nous ont pas du tout manqué !


Puis il y a ces couchers de soleil stupéfiants qui nous rappellent la beauté et l'immensité de l'univers ! Et oui, on a de quoi se sentir petits quand on sait qu'on a 10 000 mètres de profondeur en dessous de nous ! Mais l'atmosphère y était idéal pour ponctuer notre train train marin par de la méditation, contemplation.


Mais prison parce que non seulement nous sommes dépendants de la météo mais aussi parce qu'il n'y a aucun échappatoire. On cohabite a 5 dans 20 m2 pendant 2 mois alors autant vous dire qu'il vaut mieux s'entendre avec son équipage sinon le temps peut paraitre treees long !


Et puis, a quelques miles des cotes, lorsque la nourriture fraiche manquait et que nos muscles s’atrophiaient a cause du manque de sport, nos envies terrestres ont ressurgies !


Alors aujourd'hui on a un sentiment paradoxal : heureux de revoir la terre mais nostalgique de quitter la mer !



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